La production électrique solaire mettant en œuvre les jonctions photovoltaïques à concentration (CPV), dont le coût a fortement baissé, gagnerait encore un avantage de coût si l’on tient compte des atouts environnementaux. Les industriels des CPV s’appuient sur un rapport produit par un laboratoire de l’université de Berkeley, le RAEL (Renewable and Appropriate Energy Laboratory-UC) qui met en oeuvre une modélisation integrée des conséquences environnementales d’exploitation (eau, usage de l’espace, énergies grises…) pour comparer les filières sur leur cycle de vie. Selon Daniel Kammen du RAEL, qui est aussi un responsable des renouvelables à la Banque Mondiale, les techniques CPV peuvent prendre l’avantage dans les zones désertiques. Ce rapport est à verser également dans le « match » entre les installations photovoltaïques (PV) et le solaire thermodynamique à concentration (CSP), dont le coût est désormais très proche pour de nombreuses applications. Le CSP est en effet pénalisé –surtout dans les déserts- par ses consommations d’eau ou par la perte de rendement des technologies moins consommatrices du précieux liquide. Même en tenant compte des possibilités de stockage propres au CSP, le PV semble avoir pris une courte avance.
Rapport CPV sur http://rael.berkeley.edu/ ou sur www.cpvconsortium.org.
Rapport “juice from concentrate”, WRI : http://www.wri.org/publication/juic...
Claire van Zuiden (CPV), cvanzuiden@cpvconsortium.org
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Laura Pocknell, (WRI) IIlpocknell@wri.org
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