400 parties par million en volume (ppmv) de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre. Ce seuil symbolique a été franchi début mai et relevé notamment à l’observatoire du Mauna Loa. Le même seuil avait été franchi dès l’automne dernier sur les bases de l’Arctique, qui témoignent que les émissions sont majoritairement le fait de l’hémisphère nord. Il ne s’agit pas encore d’une moyenne annuelle, car la fluctuation annuelle due à la pousse des végétaux dans l’hémisphère nord abaisse cette valeur jusqu’à l’année prochaine. Mais c’est une alerte forte, d’ailleurs largement reprise par les média. Autre signal d’alerte, l’augmentation globale annuelle s’est accélérée, et dépasse depuis dix ans les 2 ppmv par an. Les scientifiques états-uniens de la NOAA n’avaient encore jamais mesuré ces valeurs depuis les débuts des observations continues en 1958. Mais surtout la terre n’a pas connu ce niveau depuis 800 000, voire 15 millions d’années.
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Mesures continues des taux de dioxyde de carbone :