Le system Cella de stockage de l’hydrogène évite la pression de réservoirs dangereux sous pression allant jusqu’à 700 atmosphères. A la place, un granulé peut être manipulé par une pompe dans le véhicule, et stocké dans un réservoir de forme quelconque. Le combustible est absorbé dans un composé de bore. Cependant, selon le centre de recherche Fraunhofer, la stabilité des composés utilisés (hydrates de bore, borate d’ammonium…) devra encore être démontrée, notamment pour éviter d’empoisonner les piles à combustibles avec des impuretés. Cella, un laboratoire de Harwell près d’Oxford, travaille notamment à la propulsion hydrogène de drones pour la défense américaine. Grâce à des microstructures, il affirme maîtriser la capture puis le relâchement d’hydrogène pur à 120°C dans ses granulés via une impulsion électrique. Le contenu en hydrogène de ses pellets est de l’ordre de 10% en poids ce qui est proche des carburants actuels. A la station-service, les pellets usés sont remplacés par des unités fraiches amenées par camions-citernes. Le bore utilisé provient de ressources surtout concentrées en Turquie (70% des réserves). Selon Cella, la stabilité du stockage et son caractère massif et bon marché permettent d’envisager d’en faire un stockage saisonnier à une échelle importante pour de l’électricité. Pour l’instant, Celle négocie pour développer puis intégrer son système dans le secteur automobile.
Cella Energy, tel.+44(0)1235 567 502 info@cella.com
Extrait de l’Usine à GES, mai-juin 2013